Le Made in France, un sujet (presque) consensuel pour les candidats présidentiels

 

Vendredi 09 septembre, 2ème jour des Assises du Produire en France qui se tenaient à Reims, 15 candidats présidentiels ont passé l’oral devant quelques 700 entrepreneurs. Sujet de l’épreuve : le Made in France.

D’entrée, Yves Jego donne le ton : « le Produire en France est une valeur de concurrence, d’ouverture au monde et absolument pas d’enfermement ou de repli sur soi ». Et d’ajouter que la France doit innover et produire pour défendre sur le marché intérieur autant qu’à l’export son savoir-faire. Car c’est bien de savoir faire dont il est question dans le label Origine France Garantie que défend Yves Jego. Pour rappel, l’obtention de ce label produit suppose qu’au moins 50% du prix de revient unitaire soit français et que le produit ait acquis ses caractéristiques essentielles en France.

Pourtant, rapidement dans les débats et de manière consensuelle, la question de l’origine, la seule couverte par les critères d’obtention du label et de définition du Made in France, est associée à celle de la qualité des produits, de la nécessaire différenciation par l’innovation ou la technicité du produit et d’un cadre réglementaire trop contraignant. Les candidats sont tous d’accord et chacun y va de sa formule pour défendre le Made in France. Pour A. Montebourg, c’est une question de réciprocité ; pour JF. Copé, c’est une question de détermination ; pour B. Lemaire, c’est une question de fierté ; pour N. Dupont-Aignan, c’est une question de liberté ; pour JL. Melenchon, c’est une question d’indépendance ; pour F. Fillon, c’est une question de confiance ; pour A. Juppé, c’est une question de moyens à mettre en oeuvre… C’est davantage dans les propositions et dans la définition du protectionnisme que les avis divergent…

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